Test de Meta AI : une ambition prometteuse…
Test de Meta AI : une ambition prometteuse…

Test de Meta AI : une ambition prometteuse…

De grandes attentes face à un géant du numérique


Quand Meta — la maison mère de Facebook et Instagram — annonce le lancement de sa propre
intelligence artificielle, difficile de ne pas être intrigué. Deux plateformes au coeur de l’interaction
sociale, dotées d’une immense base de données visuelles et comportementales… l’idée d’une IA
capable d’accompagner la création de contenu semblait logique, presque excitante.
En tant que créateur (ou utilisateur curieux), je me suis dit : “Voilà une IA qui saura lire dans mes
contenus passés et proposer des idées fraîches, adaptées, créatives.” Alors, c’est donc avec une
certaine confiance que je me suis lancé dans le test.

Premier contact : une IA bien sage, peut-être trop


Ma première demande était simple : créer un réel ou un post en s’inspirant de ce que je publie sur
mes pages Facebook et Instagram. Une démarche logique, basée sur mes habitudes et ma ligne
éditoriale.
La réponse ?
“Je ne peux pas créer d’images ni d’animations.”
Bon, d’accord. C’est une limitation technique, pas forcément dramatique, mais plutôt surprenante
venant d’une IA issue de deux plateformes très visuelles. Je poursuis.

Des réponses génériques, parfois trop superficielles


Après avoir tenté une autre approche, je sollicite son aide pour construire un bon prompt ou structurer un storytelling impactant. Là encore, mes attentes sont simples : un
accompagnement, des idées concrètes, un peu d’analyse peut-être.
Mais ce que j’obtiens est malheureusement très répétitif :
“Faites des posts réguliers.”
“Soyez authentique.”
“Restez créatif.”
Bref, les mêmes conseils que Meta me proposait déjà via son centre de ressources pour créateurs.
C’est là que la frustration commence à s’installer : pas de personnalisation, très peu de nuance, et
surtout un discours qui tourne en rond. L’IA semble me réciter un guide de bonnes pratiques plutôt
qu’agir comme un véritable assistant créatif.

Une IA formée sur… Instagram et Facebook ? Ça se ressent


À ce moment-là, je prends un peu de recul et je me pose une question simple : “Sur quoi cette IA at-elle été entraînée ?”
Et la réponse saute aux yeux : probablement sur des stories, des posts sponsorisés, des publications
ultra-formatées, des images retouchées et des articles viraux. Le genre de contenu qui, à force d’être
trop lisse, manque cruellement de substance.
Dès lors, il devient évident que l’outil, aussi prometteur soit-il, ne peut pas s’élever au-dessus de sa
base d’apprentissage. Et cela se ressent dans la platitude des suggestions qu’il propose.

Pas de comparaison directe, mais une attente spécifique


Je ne vais pas comparer Meta AI aux autres intelligences artificielles du marché. Chacune a ses
forces : certaines sont très efficaces pour le code, d’autres pour la génération d’images, de vidéos ou
pour la recherche créative. Je n’attendais pas une IA universelle.
Mais de la part de Meta, j’attendais autre chose. Une compréhension plus fine des tendances
sociales, une capacité à anticiper les formats qui pourraient fonctionner demain, ou même un peu
d’analyse comportementale basée sur mes abonnés.
C’est cette valeur ajoutée que j’espérais — et qui, pour le moment, manque cruellement à l’appel.

Des fautes, des répétitions… et un petit goût d’inachevé


Enfin, dernier point qui m’a un peu surpris : plusieurs erreurs de syntaxe dans les réponses. C’est un
détail, mais dans un contexte professionnel, ça nuit à la crédibilité de l’outil. Surtout pour une IA
conçue par un groupe de cette ampleur.
Et puis il y a ces fameuses répétitions. On a parfois l’impression que Meta AI recycle en boucle le
même paragraphe, avec trois synonymes en bonus. Pour un outil censé “stimuler la créativité”, ça
laisse un goût amer.

Conclusion : un potentiel réel, mais encore loin des promesses


Meta AI n’est pas un échec, mais clairement une déception dans son état actuel. L’ambition est là, la
puissance technique aussi probablement, mais l’expérience utilisateur reste très limitée.
Si vous cherchez un outil pour booster votre présence sur les réseaux sociaux, passez votre chemin
pour l’instant. Si vous aimez les IA, testez-le par curiosité — mais n’en attendez pas un
accompagnement stratégique ou créatif.
On sent que le produit est jeune, ou du moins qu’il n’a pas encore digéré la richesse (ou le chaos)
des données Meta. Espérons que les futures versions gagneront en pertinence, en fluidité… et en
personnalité.